Les robots de l’espace sont-ils des cons ?
However, Shostak thinks there might be a way for us to tell the difference between biological and mechanical radio sources. Applying a bit of rudimentary robot psychology to the problem, Shostak suspects that these machines would head towards the most highly concentrated sources of matter and energy, because those are the only things that would really interest machines.
– The extraterrestrial life that we’re looking for might be artificial intelligence
Je pense aussi que si notre civilisation a un avenir à l’échelle géologique, au-delà des traces fossiles je veux dire, il sera peut être porté par nos successeurs robotiques ou cybernétiques. L’humanité en tant que telle n’a pas l’air très douée pour sa propre conservation, qu’il s’agisse de la préservation de son écosystème, ou de sa tendance à une autodestruction plus directe par le feu nucléaire, le napalm ou le premier couteau qui lui tombe sous la main.
Si l’on considère que la survie à long terme d’une civilisation passe par la colonisation d’autres planètes / systèmes solaires; soit parce qu’on agit comme des sauterelles et qu’on bousille tout; soit parce qu’on a la sagesse de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier; il faut bien admettre que la brièveté de nos vies biologiques n’est pas adaptée pour de telles voyages. Faites un trajet de quelques heures avec des enfants, et essayez d’imaginer un trajet de plusieurs décennies (au mieux), et l’enfer que ça peut être.
La longévité potentielle de la vie artificielle, c’est à dire si l’on n’extrapole pas la durée de vie de nos actuels tamagochis, iphones et autres gadgets pré-sentients, lui permet(tra) aussi peut être d’éviter le syndrome “après nous le déluge” dont nous sommes atteints. Bref, comme le dit l’article cité, statistiquement, il est assez probable que les civilisations que nous puissons contacter au-delà des étoiles soient celles de robots.
Là où je suis moins d’accord, c’est quand il suppose qu’il n’y ait que les ressources en énergie qui puissent intéresser ces machines. Je trouve que ça manque un peu de poésie et d’imagination, je préfère la vision que peut en avoir Dan Simmons par exemple; avec la quête religieuse des IA d’Hyperion, et surtout les élans littéraires des Moravecs dans Ilium.